Article de Sortir47.fr publié en juin 2014
Né le 13 janvier 1939. Peintre parisien fortement attaché à la région.
«Une oscillation entre le profane et le spirituel»
L’univers de Gabriel Boghossian est fascinant. Il bâtit, construit sur les ruines du passé. Chaque tableau, travaillé avec exigence, réveille notre imagination et nous transporte dans un monde irréel mais pourtant bien réel. Il n’est pas rare qu’il soit associé aux surréalistes mais il se rapproche plus précisément des oniristes et visionnaires.
Depuis 1960, il participe à de nombreuses expositions en France et à l’Etranger mais il a également travaillé à la restauration de l’Eglise de la paroisse St-Anne des Cèdres (en Algérie).


Article de Quidam l'Hebdo publié juin 2014
Un an déjà que la galerie Gajac a ouvert ses murs aux artistes plasticiens dans une période peu simple pour le monde culturel et pourtant…
«Je suis très contente de la fréquentation» s’exclame Christine Mourgues, la directrice des lieux. «Elle est en hausse permanente. Dix à douze personnes passent la porte chaque après-midi en semaine et plus du double le week-end. Et c’est un nombre plus qu’honorable pour une galerie d’art dont les portes sont bien souvent difficiles à franchir».
Mais il faut bien avouer que les expositions de la Galerie Gajac attirent l’oeil… et le surprennent. L’artiste qui y a accroché ses oeuvres depuis vendredi dernier ne déroge pas à la règle.
«Déserts de pierre»
Il se nomme Gabriel Boghossian et a croisé dans son parcours les célèbres bancs de l’école Boule à Paris. Christine Mourgues, elle, l’a rencontré à Pujols, à son arrivée dans le village classé.
«Il a exposé au coeur de l’église Sainte-Foy et ses oeuvres ont fait du bruit. J’ai alors pris contact avec lui. J’ai été hypnotisée par ses peintures.»
Gabriel Boghossian, s’il affectionne le figuratif, a créé un univers qui lui est propre, peuplé de personnages fantastiques, ressemblant à des humains aux traits grossiers. De toile en toile, ils se baladent dans un monde désertique ou en ruine, peu coloré où prédominent la pierre et les rochers : «Il me fait énormément penser à Jérôme Bosch» remarque Christine Mourgues. «Il a une maîtrise parfaite de la matière et du trait». Et en effet, alors que la peinture de Boghossian ne fait apparaître aucune épaisseur dans les coups de pinceau, les touches de couleur font apparaître une troisième dimension aux tableaux. «Boghossian part de rien, d’un jus de peinture à l’huile coloré. Ensuite, son inspiration fait le reste» ajoute Christine Mourgues. Et c’est un voyage poétique que l’on s’offre en posant son regard de toile en toile mais également sur les quelques dessins au crayon apposés aux murs.
Exposition jusqu’au 30 septembre à la galerie Gajac – 19 rue de Penne – Villeneuve-sur-Lot


Article de SudOuest publié le 06/08/2013
Samedi, le Groupe Expression Monflanquin (GEM) accueillait une nouvelle fois l’artiste peintre Gabriel Boghossian, résidant à Monpazier (24).
Cet artiste étonne considérablement. Sa peinture, très personnelle, qu’il définit comme onirique et d’une certaine manière visionnaire, permet de comprendre sa perception de la société actuelle qu’il considère « à la dérive ». L’homme étant, selon lui, prisonnier de son existence, aliéné, vivant sur une terre appauvrie, sans grandes ambitions. Ses tableaux sont, pour certains, des caricatures d’événements vécus, de paysages foulés ou imaginaires qu’il crée à la peinture à l’huile et, ou à l’encre de Chine, en grand format. Gabriel Boghossian, à la base décorateur et dessinateur, s’est tourné vers la peinture au début des années 60 et ne cesse, depuis, de travailler et d’exposer en France et à l’étranger. L’exposition reste visible jusqu’au 11 août tous les jours de 10 h 30 à 19 heures. Monflanquin


Article de La Depeche publié le 28/08/2012
Sous l'égide de Pujols Initiatives, Gabriel Boghossian, décorateur de profession et peintre par vocation, après un cheminement artistique passant du figuratif réel au surréalisme, nous propose aujourd'hui un voyage dans le monde des rêves, des vrais rêves, à la fois étranges, illogiques, loufoques ou fantasmagoriques. En effet, tout au long de ses œuvres exposées à Ste-Foy surgissent des allégories fantastiques et complexes, compositions de personnages caricaturaux réels et irréels hybrides, comportant de nombreuses références aux rêves que nous faisons tous au cours de nuits de profond sommeil plus ou moins calme ou agité selon nos préoccupations. Et à travers ces œuvres et par association d'idées, l'imaginaire nous conduit sur les chemins de Jérôme Bosch avec ses paradis qui se mêlent à l'enfer et le satirique à la morale si bien que les surréalistes l'auraient bien accepté dans leur cercle.


Article de Sortir47.fr publié en juillet 2010
Exposition Peintures - Monsempron Libos (Lot-et-Garonne)
Comme à son habitude, le Château Prieural accueille cet été un artiste de talent.
Gabriel Boghossian, peintre parisien fortement attaché à notre région, nous fait le privilège d'exposer son talent.
«La croisade des simples»
Chaque tableau, travaillé avec exigence, réveille notre imaginaire et nous transporte dans un monde irréel mais pourtant bien réel. Il n'est pas rare qu'il soit associé aux surréalistes mais il se rapproche plus précisément des oniristes et visionnaires.


Article de La Depeche publié le 03/08/2009
Certes, Gabriel Boghossian est parisien mais revendique sa condition de vacancier monflanquinois ! Ce peintre expose en tant que invité d'Honneur de l'association GEM qui entend porter l'art toute l'année en proposant diverses animations culturelles et artistiques. Cet artiste étonne considérablement. Sa peinture très personnelle, qu'il définit comme onirique et d'une certaine manière visionnaire, permet de comprendre sa perception de la société actuelle qu'il considère «à la dérive» , l'homme étant, selon lui, prisonnier de son existence, aliéné, vivant sur une terre appauvrie, sans grandes ambitions. Ses tableaux sont, pour certains, des caricatures d'événements vécus, de paysages foulés ou imaginaires qu'il crée à la peinture à l'huile ou à l'encre de Chine. Gabriel Boghossian, à la base décorateur et dessinateur, s'est tourné vers la peinture au début de la décennie 60 et ne cesse depuis, de travailler et d'exposer en France et à l'étranger. Le choix de cet artiste pour être l'invité d'Honneur de l'été 2009 est grandement justifié.